Qu"est-ce que c"est ?

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Mais oui.

jeudi 10 mai 2007

"J'ai envie de faire, mais j'y arrive pas"

On l’a tous dit quand on était petit. Pourrait suivre ici une ou deux anecdotes personnelles dont ma mère se souvient peut-être, mais il y a des mots que je n’aime pas voir écrits en toutes lettres.

Et puis ce n’est pas ce que je veux dire. Moi, je parle de faire dans le sens de créer, d’inventer, de concrétiser ce à quoi on pense. Fais ce que t’as envie de faire. Vas-y mon gars. Just do it. Comment gérer ce fossé entre ce qu’on pourrait faire, et ce qu’on fait réellement ?

Certaines personnes se réfugient dans l’utopie. S’il n’arrivent pas à faire, c’est que leur projet est trop beau et la société les entravent dans leur démarche. Ce sont des incompris, on leur tue le talent dans l’œuf. Ils trouvent là une position confortable un moment, mais finissent par se rendre compte que leur raisonnement ne tient pas. C’est en général vers 40 ans, et c’est en général un peu tard.

Mon problème est différent. Il part du principe que si j’ai beaucoup d’idées en tête et que je n’en réalise qu’un certain pourcentage, c’est que je suis flemmard. Ca me fait un peu réflechir. Mais quand je regarde autour de moi, que je compare mon emploi du temps avec celui des autres, j'en fais tendanciellement plus. Sans doute, je ne pourrai jamais trancher la question de ma flemme.
Pourquoi ? Parce que je suis moi.

Et vous. Vous en faites assez à votre goût ?

5 commentaires:

Anonyme a dit…

non, moi je n'en fais pas assez. Le preuve, je suis en train de glander sur Internet et de lire des blogs de gens que je ne connais même pas (dont celui-ci), alors que je pourrais écrire un chef d'oeuvre de la littérature ou révolutionner l'art contemporain...ou plus réalistement lire les milliers de livres sur ma liste "livres à lire" ...
je n'ai aucune excuse. J'aime bien glander, c'est tout.

matthieu a dit…

Merci pour ce premier post qui, d'une certaine manière, légitime tout le reste. Car travaille-t-on seulement pour soi ? Bon, tenir un blog n'est pas un travail, je suis d'accord, mais je ne le tiendrais pas s'il n'était accessible, visible, bref, on écrit pour être lu. De la à dire qu'on travaille pour les autres, il y a un pas très franchissable.

je remarque par ailleurs que ceux qui en font le plus (comme mariannou, j'en suis sûr) sont aussi ceux qui culpabilisent le plus. bizarre, non ?

Anonyme a dit…

comme a dit baroin sur Inter : "quand je me regarde, j'ai peur. Quand je regarde les autres, je me rassure" !

Anonyme a dit…

C'est surtout que tu as envie de faire trop de chose. C'est moins une question de flemme que d'avoir les yeux plus gros que le ventre...
On a rarement le temps de faire tout ce qu'on a envie de faire (surtout si on habite en ville et qu'on sort, qu'on voit des potes... Robert Graves lui est parti vivre aux Baléares pour écrire ses bouquins, c'est une bonne solution)

Anonyme a dit…

C'est qui ce gros bosseur de Robert Graves ?